Ces derniers jours : 238 personnes sont arrivées à Lampedusa et plus de 130 à Roccella Jonica. Ils venaient de Libye et du Moyen-Orient, voyageant sur des bateaux dans des conditions extrêmes. Des femmes enceintes, des mineurs non accompagnés, des jeunes et des hommes originaires du Bangladesh, d’Égypte, du Pakistan, du Soudan, de Somalie, d’Iran, d’Afghanistan.

« Le chiffre parle de lui-même », dit Agostino Sella, président de Don Bosco 2000. Le phénomène migratoire n’est en aucun cas en train de diminuer, mais continue de se manifester par vagues, avec des pics qui mettent à rude épreuve le système d’accueil. C’est pourquoi nous avons besoin d’un système toujours prêt, humain, organisé, capable d’accueillir et d’accompagner ceux qui arrivent dans la dignité et le respect.

Les routes migratoires changent, mais les causes demeurent : les guerres, la pauvreté, les persécutions, les catastrophes environnementales. Et le nombre de migrants en provenance du Bangladesh, l’un des premiers pays au monde à émigrer, augmente, avec un demi-million de personnes résidant désormais en Europe.

« Il est urgent d’adopter une politique migratoire fondée sur le dialogue entre les États et sur un soutien concret à ceux qui travaillent tous les jours dans les centres d’accueil », a poursuivi M. Sella. Nous ne pouvons pas permettre que cette urgence devienne normale sans une prise de conscience collective. L’accueil n’est pas seulement un acte humanitaire, mais un devoir civil et moral ».

Service de presse